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Il y a environ un an (vous ne vous en souvenez sans doute pas, mais moi oui), je vous faisais part de mon observation d'un couple de merles en pleine parade nuptiale. J'ignore s'il s'agit du même couple, et après tout, on s'en fout, mais deux de ces charmants volatiles, ou plus précisément le mâle, entame sa danse annuelle. Il est tout beau, noir, luisant, son bec jaune rutilant, il frétille, se gonfle d'importance, donne de la voix et de l'aile, dans l'espoir d'intéresser la femelle qu'il convoite, grise et insipide, mais néanmoins désirable à ses yeux.
Et je me dis que rien n'y fait. Que depuis que le monde est monde, ou plus exactement depuis qu'il a inventé la reproduction sexuée, les mâles, au printemps, tenteront de séduire les femelles.
J'aurais pu aussi bien vous parler des chats, de leurs bagarres épiques ponctuées de longs feulements et d'horribles hurlements semblables aux vagissements de quelque démoniaque nouveau-né. J'aurais pu vous parler du paon et de sa roue ocellée. Ou de certains hommes comme on en connaît tous dans sa parentèle ou son cercle amical. Mais c'est un couple de turdidés qui s'apprête à copuler sous mes yeux...
D'ailleurs, en parlant de chats, si Myrrha la blanche me donne dans deux mois une portée de chatons gris bleu, il ne faudra pas que je m'étonne....